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Trois livres marquants

Des lectures pas faciles mais superbes, qui choquent, chamboulent et marquent l’esprit.

Il n’a jamais connu que les dunes et le désert, et pour toute compagnie sa mère qui lui raconte un monde détruit par la folie des hommes. Ici point de rose à soigner, point de renard ou d’astéroïde à chérir. La nostalgie n’a pas cours, seul compte ce qui autorise la survie : un appentis pour s’abriter des tempêtes de sable ; quelques palmiers et un puits ; beaucoup de lézards, et de rares légumes. Consciente que son petit prince devra un jour désirer autre chose, la mère fait de lui le dépositaire de ses souvenirs. Elle lui représente ce qui composait l’existence d’avant : le goût du café fumant, l’arôme des fleurs, la rosée du matin sur les fougères, les notes d’un piano, mais aussi la haine, la cupidité et la guerre. Elle sait qu’un jour il faudra partir, s’arracher à ce lieu familier mais précaire. A la mort de sa mère, terrassé par le silence, le garçon entreprend un long voyage pour revenir vers les hommes. Fable exquise sur le désert intérieur de chacun, composé d’épreuves, de solitudes et de mirages, Imaginer la pluie s’attache à l’inventaire de ce qui est réellement indispensable à notre bonheur.

Le petit prince 🌹version 2018, conte philosophique post-apocalyptique

« C’est l’histoire d’un fils qui part et d’une mère qui attend. C’est un amour maternel infini, aux portes de la folie. C’est l’attente du retour, d’un partage, et le rêve d’une fête insensée. C’est un couple qui se blesse et qui s’aime. C’est en Bretagne, entre la Seconde Guerre mondiale et les années soixante, et ce pourrait être ailleurs, partout où des femmes attendent ceux qui partent, partout où des mères s’inquiètent. » Une femme perd son mari, pêcheur, en mer, elle se remarie avec le pharmacien du village. Son fils, issu de sa première union, a du mal à s’intégrer dans cette nouvelle famille et finit par lui aussi prendre la mer. Commence alors pour la narratrice une longue attente qu’elle tentera, tant bien que mal, de combler par l’imagination du grand banquet qu’elle préparera pour son fils à son retour. Encore une fois, par son écriture sensible et sans faille, Gaëlle Josse nous entraîne dans les méandres de l’amour.

Ce roman m’a beaucoup touchée. La description de la préparation des mets du repas de fête m’a rappelé Le festin de Babette. La fin m’a surprise et émue. Très beau roman.

Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoirvacillé, plus d’éléctricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulentplus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au c ur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.

 

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2 réponses

  1. Babeth-Lili dit :

    Merci pour ces petites chroniques littéraires.

  2. yvon dit :

    Ah oui! Ce sont vraiment de beaux livres!je les ai fait connaitre à la médiathèque et ils vont circuler au Club de Lecture…

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