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Une merveille.

« C’est l’histoire d’un homme qui part dans les montagnes et qui finit imprimée à 250 000 exemplaires. » J’ai affronté des tempêtes de neige terribles tout en haut de la montagne par une température de -30 degrés.

Un court roman très original, sur le deuil, la mort, l’amour, l’autisme, pas triste du tout.

Résumé : comme chaque jour, Alice déguste au réveil le café que lui a préparé son mari. Les deux retraités profitent ensuite du calme de leur vie réglée. Mais aujourd’hui, quelque chose est différent. Car son époux est mort à l’aube. Que faire ? Doit-elle téléphoner aux pompes funèbres ? Hors de question : en moins d’une heure, des croque-morts viendraient chercher le corps de Jules et exhiberaient aux yeux d’Alice leurs sinistres catalogues, pleins de cercueils. Puisque de surcroît il neige dehors, elle décide de ne rien précipiter et de garder son homme à ses côtés une journée encore pour prendre le temps de lui confier tout ce qu’elle n’avait pas pu, ou su, lui dire de son vivant.

Quand la libraire des Racines du vent, à Chevreuse, m’a demandé mes préférences de lecture, je lui ai répondu que je recherchais des livres «  où il ne se passe rien ». Elle m’a conseillé ce court roman qui est une merveille. 
Grand admirateur de James et de Conrad, D’Arzo sait bien que les moments essentiels sont ceux où ” il ne se passe rien “. Mais ce rien engendre ici une prose tendue et scandée où chaque mot semble arraché à la plus secrète réticence. La douloureuse question que la vieille femme de Maison des autres, après maints détours et lapsus, pose au prêtre d’un village perdu de l’Apennin émilien ne peut avoir de réponse. Dans un univers minéral et désolé que rythme le retour obsédant des saisons et des gestes, à peine troublé par le drame indicible qui fait le livre, elle renvoie chaque lecteur au profond de lui-même.

Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur ” la Fille des marais ” de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.

A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour.

La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.

Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…

Petit voyage dans les marais américains de la Caroline du Nord, en compagnie de Kya, Tate. Je me suis baignée, j’ai traversé les marais en bateau, j’ai peint la nature à l’aquarelle, j’ai passé un après-midi fantastique.

C’est l’histoire de Guille…

C’est l’histoire d’un petit garçon débordant d’imagination qui voue un amour sans bornes à Mary Poppins. 
L’histoire d’un père un peu bougon, qui vit seul avec ce fils sensible et rêveur dont il a du mal à accepter le caractère. 
D’une institutrice qui s’inquiète confusément pour l’un de ses élèves qui vit un peu trop dans ses rêves. 
D’une psychologue scolaire à qui on envoie un petit garçon qui a l’air d’aller beaucoup trop bien. 
Quel mystère se cache derrière cette apparence si tranquille, et pourtant si fragile ? 
Un roman choral aussi tendre que bouleversant, qui emprunte à l’enfance toute sa sincérité désarmante pour dire l’amour, le vide, le rêve et la puissance de l’imaginaire. 

Jean Grenier a été le professeur de philosophie d’Albert Camus, qui a préfacé cet essai.
«Les grandes révélations qu’un homme reçoit dans sa vie sont rares, une ou deux le plus souvent. Mais elles transfigurent, comme la chance. À l’être passionné de vivre et de connaître, ce livre offre, je le sais, au tournant de ses pages, une révélation semblable. Il est temps que de nouveaux lecteurs viennent à lui. Je voudrais être encore parmi eux, je voudrais revenir à ce soir où, après avoir ouvert ce petit volume dans la rue, je le refermai aux premières lignes que j’en lus, le serrai contre moi et courus jusqu’à ma chambre pour le dévorer
enfin sans témoins. Et j’envie, sans amertume, j’envie, si j’ose dire, avec chaleur, le jeune homme inconnu qui , aujourd’hui, aborde ces Îles pour la première fois…» Albert Camus

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