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Mon livre du moment : L’élégance du hérisson

de Muriel Barbery aux Editions Gallimard, il a obtenu le prix Georges Brassens 2006.


9782070780938

“Je m’appelle Renée, j’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bougeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l’idée que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.

Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.”

Muriel Barbery est née en 1969. L’élégance du hérisson est son deuxième roman. Le précédent, Une gourmandise, est traduit en douze langues.

L’auteur a créé un blog où elle donne toutes les références des oeuvres qu’elle cite dans ce livre : http://muriel.barbery.net/?cat=6

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4 réponses

  1. Miss T dit :

    Merci pour ce conseil littéraire.

  2. FB94 dit :

    coucou Veronique j’ai lu ce bouquin et je l’ai beaucoup aimé

  3. frédérique dit :

    je l’ai lu et j’ai adoré ce roman et les descriptions justes de nos clichés(la description de la concierge est à mourir de rire …).

  4. BMR & MAM dit :

    Que ceux qui abhorrent la branchitude post-moderne des intellectuels parisiens poussent leur souris plus loin sur la toile !
    Mais que les autres prennent la peine de dépasser l’agacement qui nait à la lecture des petites phrases assassines et des effets de style de Muriel Barbery pour découvrir derrière l’élégance du hérisson quelques moments de pure poésie.
    Après avoir beaucoup appris sur la phénoménologie de Husserl ou la pensée théologique de Guillaume d’Ockham.
    Car dans ce petit roman qui met en scène une ado surdouée et suicidaire et une concierge amoureuse de la grammaire, il faudra attendre à mi-parcours l’arrivée d’un étrange japonais et la rencontre des deux héroïnes pour vraiment goûter à l’élégance du hérisson.
    La patience sera finalement récompensée : une auteure qui, au chapitre 8, déclare aimer Mankell et Connelly, ne peut pas être foncièrement mauvaise !