Picassiette

Au cours de l’atelier mosaïque, j’ai découvert de nombreux mots et expressions que je ne connaissais pas.

Opus incertum

Très utilisé dans les derniers siècles de la Rome antique, l’opus incertum est une technique de maçonnerie qui consiste à construire des murs à l’aide de petits moellons de pierre, qui sont généralement de formes et de dimensions complètement différentes. Ces moellons bruts étaient généralement tous empilés sur une bonne dose de mortier, afin de consolider l’opération. L’opus incertum signifie d’ailleurs, en latin, « appareil irrégulier ». À cette époque, l’opus incertum était généralement associé à une ossature en bois.

Aujourd’hui, l’opus incertum est également très utilisé dans le domaine du carrelage. La technique consiste en un revêtement de sol composé de morceaux de carrelage cassés et généralement de couleurs différentes. Dans ce cas précis, la matière varie beaucoup, mais la plus fréquemment utilisée reste la céramique. Cette technique de carrelage a connu son apogée durant les années 1970.

source

Mosaïque Picassiette

La mosaïque de vaisselle cassée appelée de nos jours, “Mosaïque Picassiette”, rend hommage à Raymond Isidore, dit “Picassiette”, (8 septembre 1900 – 7 septembre 1964). Pour cet homme employé communal de la ville de Chartres pour laquelle il travaillait en tant que cantonnier, puis balayeur du cimetière, le besoin a engendré la débrouille, qui a généré la récupération, et est devenu une passion : la mosaïque.

Sa maison est un exemple d’architecture naïve constitué de mosaïques de faïence et de verre coulées dans le ciment. Elle est située à Chartres et dépend du musée des beaux-arts de la ville.

Une fois sa maison construite, il eut l’idée de réaliser des fresques recouvrant tout peu à peu. Sa vie a été totalement consacrée à la construction et à la décoration de sa maison et du jardin, notamment à l’aide de débris de céramiques et de porcelaines, entre autres, des assiettes qu’il se procurait dans les décharges publiques, d’où son surnom « pique-assiette ».

Considéré comme un original, Raymond Isidore connaît une médiatisation tardive : dans les années 1950, la presse s’intéresse à lui. Mais sa fin de vie, dans son espace saturé de mosaïques, est tragique. Son inspiration tarie, lui-même épuisé, il connaît des troubles mentaux. Par une nuit d’orage, il s’enfuit de chez lui à travers les champs, en proie à un délire de fin du monde. Retrouvé et ramené chez lui, il meurt peu après.

source Wikipédia

source photos

le site de la maison Picassiette

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