Précieux vélins – Trois siècles d’illustration naturaliste
Pour la première fois depuis sa création en 1793, le Muséum national d’Histoire naturelle présente au public près de 150 vélins sur trois mois, aquarelles naturalistes exceptionnelles, choisis parmi les 7000 vélins de la collection hors du commun de l’institution.
A travers cette exposition, c’est l’une des plus somptueuses facettes des collections documentaires du Muséum qui est dévoilée au public. Répartis au sein de deux salles, plus de 40 vélins originaux sont exposés, renouvelés chaque mois en raison de leur fragilité, soit près de 150 vélins durant les trois mois d’exposition. La première salle fait la part belle aux œuvres du pionner de cette technique, Nicolas Robert, tandis que la deuxième salle met à l’honneur les œuvres produites après l’ancien régime, en particulier au sein du Muséum. Enfin, le corridor extérieur met en avant les techniques utilisées (aquarelles, pigments…) et présente les grands peintres associés aux vélins. Les commissaires se sont attachées à choisir des œuvres remarquables, représentatives des auteurs et des thèmes scientifiques de la collection.
Vélin : peau de veau mort-né travaillée pour donner un parchemin très blanc, fin et transparent, souple et léger. L’artiste compose, sur ce parchemin préalablement enduit, son dessin qu’il met ensuite en couleurs, selon une technique particulière d’aquarelle.
À voir absolument si vous habitez près de Paris car ces documents fragiles sortent peu souvent et il faut y aller une fois cha que mois !!
Ma mère s’était vue offrir une jolie reproduction de Redouté que j’ai longtemps regardée de très près pour m’en imprégner. J’ai aimé ce dessin et il se trouve qu’à propos de cette exposition, un sujet était traité au JT d’avant-hier avec, précisément, un dossier sur Redouté. J’aurais aimé être Parisienne ces temps-ci !!!